Je suis sur le bord de la plage, je respire l'air vif de la mer si revigorant.
Alors que je me tourne vers ma mére, celle-ci detourne son regard pour m'offrir la douce vision de son cou si joli.
Plus qu'une heure avant le depart vers l'inconnue.
La vie du Zorg n'est plus ce qu'elle etait.
Depuis la traitrise de mes freres banni, les tentions sont palpable partout.
La guerre a epuisé la plupart des ressources miniéres de l'ile, et le travail se fait plus rare.
Encourager par mon pére et ma femme, je decidais donc de prendre un billet aller simple pour Zivilia: cette terre promise pour qui voudrait régner sur le monde.
Ma femme est la douce heritiére de terre agricole, et malgres notre difference d'age, elle a toujours ete presente dans la vie de notre famille. Mon pére avait insisté pour que je me marie avec elle alors que je n'avais que 18 ans et elle 42.
Maintenant, du haut de mes 20 ans, je contemple le magnifique bateau qui me ménera vers la grande vie.
Plus qu'une demi-heure, le temps des adieux.
Je me tourne vers mon pére, un bel homme de 48 ans. Il a survécu a la guerre civil grace a son armure qu'il me tend avec fierté.
Fils, cette armure m'a sauvé plus d'une fois, je te la donne pour qu'elle te donne le courage et la rage de vaincre de ton pére.
Je l'embrasse en le remerciant et me tourne vers ma femme.
Elle pointa alors son doigt vers le bateau est me dit:
Va voir la bas si j'y suis.
Fort de son encouragement, je couru voir. Malheureusement, elle n'y etait pas, et lorsque je me suis retourné, je vis mon pére prendre par les epaules ma femme.
Je puis alors partir réconforter de savoir que ma femme serait entre de bonne main le temps que je fonde un royaume en son nom et qu'elle me rejoigne avec cet amour si particulier qu'elle seule peut me faire sentir.
Le navire part, je crie de toutes mes forces que je les aime.
Ma femme lève son bras droit et tend un doigt vers le ciel ... elle me montrait le soleil ... oui, c'est une bien belle journée qui s'annonce.